Les Bruxellois
Adossé à un flanc escarpé de la station de Courchevel 1850, ce chalet ancre ses fondations dans la montagne, tout en sollicitant son cadre panoramique. Sa configuration architecturale en témoigne, avec ses quatre niveaux en dessous du rez-de-chaussée et son élévation en position avancée. Tout le défi conceptuel de l’Atelier Giffon s’est inscrit dans la domestication des six niveaux oscillant entre zones lumineuses et aveugles ainsi que des superficies contrastées entre 50m2 au R+1, 141m2 au R-2 et jusqu’à 330m2 au rez-de-chaussée.
Chaque étage s’attache à des usages spécifiques, nivelant naturellement les fonctions. L’optimisation des parties techniques a permis de laisser les pièces maîtresses évoluer avec générosité, à l’instar de l’espace wellness et loisirs, des zones de jour et de la master suite.
Localisation : Courchevel 1850
Livraison : Décembre 2020
Surface : 830m2
Distribution des lieux
- R-4 : local technique, garage
- R-3 : espace wellness (spa, sauna, hammam, salle de sport, bar, multiroom, cave à vins, salle de massage)
- R-2 : espace nuit (3 chambres en suite), bibliothèque, cabane
- R-1 : espace nuit (3 chambres), skiroom
- RDC : entrée, pièces de jour (salon, repas, cuisine)
- R+1 : master suite
Cahier des charges
- S’adapter à la forte déclivité du terrain
- Insuffler de la luminosité aux sous-sols
- Créer un espace wellness au plus proche d’un environnement naturel
- Concevoir des volumes à la fois généreux et intimistes
- Développer des prestations haut de gamme, sans ostentation
- Élaborer des décors naturels et sophistiqués
Parti pris architectural
Le cœur même du projet s’exprime à travers l’espace wellness au R-3. Ici, le paysage extérieur a été capturé par l’imaginaire de l’Atelier Giffon. La piscine appréhende sa configuration spatiale comme un lac de montagne avec une dimension tout aussi minérale que sylvestre. Un espace 100 % naturel démultiplié par le trompe-l’œil photographique, imaginé comme écho panoramique. Cette toile tendue affranchit l’espace aquatique de toutes frontières, étirant la ligne d’eau au cœur de la montagne. Grâce à la création d’un ponton, l’illusion est totale, rehaussée par la « cabane » directement reliée à l’étage supérieur et flottant littéralement au-dessus du bassin via l’élaboration d’un filet-hamac suspendu. Ce lieu témoigne de la volonté de créer un langage spécifique tourné vers la nature et dont le vocabulaire soutenu enrichit l’ensemble du projet. Cette vision se concrétise par la richesse des matériaux tels que le vieux bois brûlé omniprésent, la pierre et ses nombreux avatars, le tout enrobé de matières à la fois artisanales et raffinées.